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Ce lundi, décollage vers 09h30 pour Obihiro (nord est du Japon). Objectif : faire le plein d'AVGAS,
Puis décollage immédiat pour Asahikawa, notre dernier aéroport avant quitter le Japon car il est sous douane.
Nous devrions y dormir pour redécoller mardi matin pour le Kamchatka, la péninsule volcanique de 1250 km de long située en Extrême‑Orient russe…
Nous prendrons 4 heures de plus en décalage horaire, soir 11 heures avec l'heure de Paris.
Lorsque nous arriverons à Anchorage, nous aurons -16 heures de décalage !!!
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Pour raisons administratives, nous n'avons pas le droit de décoller ce jour.
On redécolle donc demain matin, vers 9h00 pour Obihiro où nous ferons juste un plein de carburant. Ensuite, nous redécollerons immédiatement pour Asahikawa (1h de vol)
Ce sera notre aéroport douanier pour quitter le Japon.
L'étape qui suivra le Japon, sera Yelizovo en Russie, sur la presqu'île du Kamchatka aéroport.
Cette étape est parrainée par notre ami Louis-Marie :
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Notre partenaire Metéo France nous transmet la carte du temps pour l'étape :
Kobé - Asahikawa
Les heures qui s'affichent sur l'image sont toujours en temps universel (UTC)
Les prévisions météo ne sont pas bonnes, particulièrement à Asahikawa, en raison d'une perturbation active qui circule sur le Japon apportant son lot de pluies, un vent modéré et de l'humidité à tous les étages, notamment en basses couches, impliquant un abaissement du plafond nuageux. C'est au passage du front froid que la perturbation sera la plus marquée. Une fois dans la traîne de cette perturbation (c-à-d à l'arrière du front froid), ce qui est prévu pour le 31/05 après-midi, le temps redevient clément avec un ciel variable, un vent modéré soufflant par rafales, et des températures en nette baisse ne dépassant pas les 12-13°C à Asahikawa.
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Un petit peu de tout en Vrac...!
Assouan ------> plein d'essence avec un camion sympa
Oman ------> Ministère du travail
Oman -----> OmanOil, la Compagnie pétrolière Nationale
Oman -----> Bâtiment officiel
Jeff, le responsable du Handling à Puerto Princesa. Il a géré notre handling pour notre passage sur les Philippines, avec Mike son collègue de Laoag. Agé de 24 ans, il est élève pilote professionnel hélicoptère à Manille.
on est bien au Japon..!
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Au Japon, pour acheter du carburant, il faut déclarer ce que l'on a dans les réservoirs. Il nous restait 72/76 litres.
Nous avons donc demandé 130 litres pour faire le plein.
La douanière a alors enregistré un besoin de 130 tonnes !!
Il a fallu lui montrer une photo de l'avion pour qu'elle comprenne qu'on parlait en kilos et non en tonnes. Elle pensait qu'on était en Airbus (comme on était français) !!
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Atterrissage à Kota Kinabalu (Malaisie)
Atterrissage à Puerto - Princesa International Airport
Atterrissage à Laoag (Philippines)
Atterrissage à Naha - Ville d'Okinawa
5h30 de vol après avoir décollé de Laoag
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Ravitaillement en moto-tricycle à Laoag.
3h de manœuvre effectuée par Philippe la ville, l'aéroport et la station.
Après 3 A/R station service-aéroport, environ 120 litres ont été mis dans l'avion.
Ambiance garantie !Les taxis comme on les connaît en Europe n'existent pas à Laoag.
Ce sont des moto-tricycles.
C'est le moyen utilisé par Philippe pour aller faire le plein hier après-midi.
L'opération aura duré 3 heures car la station service est à 4 kilomètres de l'aérodrome et nous n'avions que 2 bidons de 20 litres et il fallait 120 litres...
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Après 4H54 de vol au départ d'Okinawa, nous nous sommes posés sur l'aéroport international de Kobé.
Le vol a été humide et la visibilité nous a obligé à descendre à 1000 ft par moment.
Pour des raisons de sécurité, nous avons principalement fait du survol maritime pour remonter jusqu'à Kobé.
Les paysages étaient superbes mais comme la visibilité pas extraordinaire, peu de photos.
L'avion est hébergé dans un hangar (plus une cathédrale) pour la nuit.
Possible que nous restions bloqués demain pour 24h très grand maxi, car la météo n'est pas fameuse .
Nous sommes accueillis par un ami de Philippe, japonais, ancien pilote du Falcon 900 de Sony.
Notre avion est juste en face le bâtiment d'Airbus Hélicoptères Japon.
Philippe prépare l'escale de la Russie et celle de l'entrée sur le territoire américain.
L'équipage profite du moment présent pour remercier une personne qu'on ne voit jamais mais qui est "le blog". Il s'agit de Marie-Christine BOSSARD.
Son travail est remarquable. Un très grand merci à elle car, grâce à elle, nous avons un superbe blog.
Bon vent à tous.
Philippe et Vincent
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Notre partenaire Metéo France nous transmet la carte du temps pour l'étape
Naha - Kobé
Les heures qui s'affichent sur l'image sont toujours en temps universel (UTC)
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F-PADC et son équipage bien arrivés à Okinawa après 5h30 de vol.
Météo très correcte pendant tout le vol. Plafond bas à l'arrivée. Un Boeing 777 de Japan Airlines, attendait notre atterrissage pour prendre son envol. Radio parfaite avec le contrôle aérien.
Demain, nous devrions nous envoler pour Kobé. Nous sommes au "Naha Grand Hotel".
Ambiance, paysages et urbanisme bien différents de ce que nous avons pu découvrir auparavant.
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Notre partenaire Metéo France nous transmet la carte du temps pour l'étape Laoag-Naha
Les heures qui s'affichent sur l'image sont toujours en temps universel (UTC)
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Le Japon vient d'accorder l'autorisation d'entrée sur son territoire au MCR4S et à son équipage.
Ce résultat est le fruit d'une collaboration réelle et extrêmement constructive avec les représentants de la DGAC française et japonaise. Nous n'oublions pas non plus les diplomates et leurs collaborateurs (Ambassade de France et Ambassade du Japon) qui ont aussi fait un remarquable travail.
L'avion doit décoller pour L'aéroport international de NAHA (Okinawa) demain matin à 06h, heure locale.
Monsieur Malik AIT-AISSA (Diplomate en poste à l'ambassade de France de Tokyo) et sa collaboratrice.
Fiona SIMONEAU-BYRNE (notre officier de liaison),
Gérard LEFÈVRE et Benoit PINON du Pôle Certification, suivi de navigabilité et aviation générale de la DGAC France,
Mike (Directeur de WHITE ROSE AVIATION) , le meilleur routeur aéro au monde
Monsieur NUKUMIZU de la DGAC japonaise.
Monsieur Jean-Michel OZOUX, président de la Fédération Française aéronautique
David SCHNEIDER, notre routeur,
Monsieur Peter STEEGER, résident allemand au Japon et expert transit aviation légère dans ce pays.
UN TRÈS GRAND MERCI À TOUS.
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Comme nous avons un peu de temps devant nous, voici quelques infos du voyage :
À 4800 tours, le moteur consomme environ 17 litres à l'heure. Vitesse de croisière environ 105 kts.
Il ne consomme quasiment rien en huile.
À 4900 tours, on est à 110kts environ et on consomme 19 litres.
À 4950, on est à 20L et le badin affiche 115kts.
Notre altitude moyenne est de 5500ft depuis Singapour.
Auparavant, nous avons eu des vols à 9000ft, les contrôles aériens nous imaginant IFR. Cela n'a pas posé de problème particulier. Ils s'inquiétaient juste de notre petite vitesse. Dès qu'ils comprenaient que nous n'étions pas un King 90 ou un TBM700, ils nous souhaitaient bon courage avec le sourire !
Au sujet du contrôle aérien, nous ne pouvons que saluer leur professionnalisme et leur gentillesse à notre égard. Ils ont toujours été arrangeant avec nous afin de limiter au maximum notre parcours.
Si nous sommes en régime VFR (Vol à vue pour les non-initiés), nous volons de balise en balise. C'est un peu frustrant mais comme nous sommes un avion étranger et en VFR, c'est ainsi. Cela permet aussi d'accroître la sécurité car en cas de souci, nous sommes sur un parcours prédéfini. On ne vous cache pas qu'au dessus de la jungle, c'est plutôt bien pratique.Anecdote :
À Nagpur, Philippe, voulant faire un petit délestage naturel après le vol, s'est senti observé de près lors de la manœuvre. Il s'est prudemment immobilisé tel le guépard à l'affût ! Et, à ce moment là, il a entendu un sifflement typique de "tsssssss tsssssss". Il a aperçu un cobra qui était à 2 mètres de lui mais qui ne devait faire que passer. Poliment, il lui a laissé la priorité. Le serpent n'avait pas l'air très long mais il était "serpent tout de même".Les employés du Handling ont dit qu'ils n'allaient jamais dans les herbes car c'étaient la maison des serpents. Pour accéder aux parkings, ils marchent toujours au milieu des taxiways, surtout la nuit.
À Calcutta, on n'a pas pu faire le plein à 5h du matin car les bidons avaient été déposés dans un endroit où il y a des...serpents. Du coup, on n'a pu le faire qu'en matinée. Le dépôt d'essence est notamment gardé par des mangoustes mais la nuit, les personnels font toujours très attention et ne prennent pas de risque, ce que chacun peut comprendre.
Avitaillement :
100LL dispositif automatique : Cholet, Corfou, Héraclion, Oman, Singapour
100LL Dispositif manuel :
Ahmedabad, Nagpur, Calcutta, Haï Thaï, Puerto Princessa Airport
95 dispositif toujours manuel avec passage à la station service (sauf à Riyad), Birmanie, Kota Kinabalu, Laoag.avec 2 Jerrycans de 25L chacun on fait 2 A/R
Température :
La plus forte température : Riyad, 46 degrés. La montée a été dure !!
Depuis Nantes, nous avions des caps Sud, Sud/est.
Depuis Singapour, notre terrain situé le plus au sud de notre périple, le compas indique le nord. C'est très motivant pour nous car cela annonce la remontée vers la Russie puis le passage des Aléoutiennes, îles américaines.
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